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Projets en cours

Augmented CCAM

Lien : https://www.ccam.eu/projects/augmented-ccam/

 

Le projet Augmented CCAM (Augmenting and Evaluating the Physical and Digital Infrastructure for CCAM deployment) vise à comprendre, harmoniser et évaluer des solutions technologiques innovantes facilitant le déploiement des véhicules autonomes. Le projet élaborera, étendra et harmonisera la classification et les niveaux de support de l'infrastructure physique, numérique et de communication, en établissant une correspondance entre les exigences prioritaires de l'infrastructure physique, numérique et de communication et les adaptations.

Sur cette base, et en déployant un cadre opérationnel et une architecture de service ouverts et agnostiques en matière de technologie pour la CCAM activée par PDI, s'adressant à tous les acteurs de la CCAM via des modèles de coopération multiples, le projet développera 11 solutions de soutien PDI (visant les TLR 6-7) qui seront appliquées et évaluées dans différentes configurations sur sept (7) sites d'essai à travers trois (3) pays européens (France, Lettonie, Espagne), englobant la France, la Lettonie et l'Espagne, Lettonie, Espagne), englobant un vaste spectre de bancs d'essai physiques (living labs, zones fermées, autoroutes ouvertes à la circulation, environnements urbains et périurbains/ruraux) et virtuels (DT, AV & simulateurs de conduite).

Les techniques avancées d'IA et de Big Data, ainsi que les cartes HD fournies par la foule, tireront parti de l'ensemble du système de transport et de la connaissance de la situation, de la prédiction et de l'action de ses utilisateurs. Les résultats des différentes activités d'essai, étayés par des simulations de trafic micro et macroscopiques, permettront d'évaluer les différents supports PDI sur la sécurité fonctionnelle de l'ensemble de l'infrastructure de transport, sur la sécurité et l'efficacité du trafic, le comportement de conduite, l'empreinte environnementale, la fiabilité du service, la confiance et la sécurité, en tenant compte des avantages et des coûts socio-économiques de tous les acteurs, et la question de la feuille de route et des recommandations, proposant des outils et des méthodologies de prise de décision sur l'aversion au risque pour la prise de décision politique et les investissements d'infrastructure prêts pour le CCAM.

AUGMENTED CCAM, coordonné par FEHRL, consiste en un consortium multi-acteurs de 26 partenaires de 12 pays européens et d'un partenaire associé de Suisse. Environ 50 % d'entre eux sont des entreprises (30 % d'industries, 50 % d'opérateurs routiers et 18,5 % de PME).

Les Grands Défis de l'IA - PRISSMA

Lien : https://prissma.univ-gustave-eiffel.fr/

Les Grands defi de l'IA

Créé le 15 janvier 2018, le Fonds pour l'innovation et l'industrie finance des projets d'innovation de rupture, afin de garantir la souveraineté scientifique et technologique, et le développement économique de secteurs industriels stratégiques français.

Depuis sa création, cinq grands défis portant sur l'intelligence artificielle (IA) ont été retenus :

  1. Améliorer les diagnostics médicaux à l'aide de l'intelligence artificielle
  2. Sécuriser, certifier et fiabiliser les systèmes fondés sur l'intelligence artificielle
  3. Développement du stockage de l'énergie haute densité pour une mobilité durable
  4. Cyber-sécurité: rendre nos systèmes durablement résilients aux cyber-attaques
  5. Biomédicaments : améliorer les rendements et maîtriser les coûts de production

Plus précisément, le second grand portant sur la sécurisation et la certification des systèmes à base d'IA s'articule autour de trois piliers.

  • Le premier pilier, organisé autour du projet confiance.ai, se concentre sur la conception et l'industrialisation de systèmes à base d'IA de confiance.
  • Le second pilier, structuré autour du projet PRISSMA, porte sur l'évaluation des systèmes à base d'IA afin d'en garantir le fonctionnement.
  • Le troisième pilier travaille à la définition d'un environnement normatif pour la certification des systèmes à base d'IA.

PRISSMA, second pilier du Grand Défi sur la certification des systèmes à base d'IA

Le projet PRISSMA est la réponse proposée par la filière de la mobilité autonome au Pilier 2 émis par le Grand Défi en partenariat avec le ministère de la transition écologique et solidaire (au travers notamment de la DGITM et de la DGEC), sur la sécurisation, la fiabilisation, et à terme la certification des systèmes à base d'IA.

Ce projet vise à proposer une plateforme qui permettra de lever les verrous technologiques empêchant le déploiement de systèmes à base d'IA sécurisés, et d'intégrer tous les éléments nécessaires à la réalisation des activités d'homologation du véhicule autonome et de la validation de celui-ci dans son environnement pour un cas d'usage donné.

On peut lister trois objectifs principaux pour ce projet.

  • Identifier et recenser les objectifs de sécurité et de sûreté pour les systèmes de mobilité autonome à base d'IA et développer les processus complets de validation de la fiabilité en vue d'une mise en exploitation commerciale des services de mobilité autonome.
  • Assurer la disponibilité de concepts partagés permettant de répondre à la complexité des systèmes de mobilité autonome à base d'IA, pouvant être utilisés au niveau international
  • Participer à la mise en œuvre de prérequis permettant à la France de se positionner au niveau européen pour accueillir un des centres de tests (Testing Facilities) pour la mobilité autonome qui seront développés dans les prochaines années.

Le projet PRISSMA se concentre sur deux cas d'usage principaux, à savoir les navettes et les robots automatisées (Droïdes)

Un projet ambitieux

  • PRISSMA traite de l'IA dans l'homologation de la Mobilité Automatisée en considérant l'ensemble de la chaine : Véhicule(s), Infrastructure (augmentée ou non) et la Supervision.
  • PRISSMA proposera un cadre méthodologique complémentaire au cadre d'homologation existant lié aux problématiques d'IA, avec comme objectif la mise en place d'un référentiel ou d'un label.
  • En s'appuyant soit sur une stratégie existante d'homologation (navettes), soit en générant une nouvelle stratégie d'homologation (droïdes), PRISSMA ambitionne notamment :
    • D'extraire un maximum d'information des tests en environnement simulé, notamment pour l'identification des scenarii critiques,
    • D'enrichir les tests en environnement contrôlé et en environnement réel, notamment en lien avec la supervision et les infrastructures,
    • D'adapter et de développer des technologies/outils/moyens de tests et de simulation pour la mise en place de preuves de concept (POC) validant l'adéquation du processus et des outils par rapport aux besoins de la stratégie d'homologation.

5GRAIL – 5G for future RAILway mobile communication system

Lien : https://5grail.eu/ 

Le futur système de communication mobile ferroviaire (FRMCS) sera la norme mondiale 5G pour les communications opérationnelles ferroviaires, conforme à la réglementation européenne et répondant aux besoins et obligations des organisations ferroviaires en dehors de l'Europe. Les travaux sur les exigences fonctionnelles et techniques, les spécifications et la normalisation au sein du 3GPP ainsi que les solutions harmonisées en matière de spectre sont actuellement menés par l'UIC, en coopération avec l'ensemble du secteur ferroviaire. Un défi majeur est la mise à jour par l'Agence ferroviaire européenne des spécifications techniques pour l'interopérabilité du contrôle-commande et de la signalisation (CCS TSI) d'ici la fin 2022 avec une description complète de la FRMCS en ce qui concerne les fonctions d'interopérabilité. Le projet 5GRAIL vise donc à vérifier le premier ensemble de spécifications et de normes FRMCS (FRMCS V1) en développant et en testant des prototypes de l'écosystème FRMCS. La validation des dernières spécifications 5G disponibles pour les chemins de fer sera réalisée par des essais d'émulation transfrontaliers couvrant des parties importantes des exigences de communication opérationnelle des chemins de fer et comprenant les principales innovations technologiques pour le rail attendues de la version 16 et de la préversion 17 de la 5G.

Le projet définira d'abord des tests fonctionnels et travaillera ensuite au développement et à l'évaluation de prototypes, à la fois pour l'embarqué et l'infrastructure, y compris les applications vitales (ETCS, ATO) et essentielles (services vocaux spécifiques, TCMS et vidéo). Les prototypes seront ensuite testés dans des environnements simulés et réels, avec des pilotes en laboratoire et sur le terrain dans divers sites européens (France, Hongrie et Allemagne), afin d'assurer la conformité et la validation des spécifications, des normes et des performances du FRMCS et, par conséquent, de garantir le délai de mise sur le marché des déploiements du FRMCS, prévu pour 2025 selon le calendrier européen. Enfin, 5GRAIL fournira les conclusions du rapport de test afin de mettre à jour les spécifications FRMCS V1 et d'identifier les contraintes techniques liées aux problèmes de mise en œuvre.

C-Roads

Lien : https://www.c-roads.eu/platform.html

Porteur du projet côté France : MTE 2016-2021

C-Roads France est un projet de déploiement des systèmes de transports intelligents coopératifs. Il est la déclinaison locale d’un plus vaste projet européen, C-Roads Platform, visant à harmoniser les techniques et services à l’échelle européenne. Huit États membres (Allemagne, Autriche, Belgique, Pays-Bas, République Tchèque, Slovénie, Royaume-Uni  et France) contribuent à cette convergence, en partenariat avec d’autres États qui rejoignent progressivement la dynamique (Espagne, Finlande, Hongrie, Italie, Portugal et Suède).

Au niveau français, le projet fédère des gestionnaires d’infrastructures routières et/ou de mobilité, des constructeurs automobiles, des universités et instituts de recherche, des experts en sécurité informatique.

Quatre sites pilote sont retenus au niveau national pour cette expérimentation : l’Est (avec la SANEF, la DIR Est et l’Eurométropole de Strasbourg), le Centre-Est (avec la DIR Centre-Est, APRR et Vinci Autoroutes), le Sud-Ouest (avec la DIR Atlantique et la métropole de Bordeaux) et l’Ouest (avec la DIR Ouest et Vinci Autoroutes).

Les objectifs sont l’amélioration et l’extension de l’offre de services aux usagers déployés dans le cadre de Scoop, par exemple :

  • services aux usagers en secteur urbain ;
  •  services d’inter-modalité et de multi-modalité ;
  •  services informatifs autour des parkings (parkings relais, aires de repos, etc.) ;
  •  information aux nœuds routiers ;
  •  information sécurité à destination du frêt ;
  •  information touristique ;
  •  développement d’une application smartphone…

IFSTTAR  intervient sur l’évaluation des impacts (trafic, sécurité, environnement...)  inhérents au déploiement des services C-Roads. Le projet CROADS fait intervenir plusieurs laboratoires de l’IFSTTAR et l’équipe ERENA coordonne cette activité au sein de l’institut.ERENA est également fortement impliqué dans les travaux de la C-Roads platform, en particulier sur l’harmonisation des spécifications et des évaluations.

 

 

InDiD : Infrastructure Digitale de Demain

Lien : https://www.vedecom.fr/wp-content/uploads/InDiD-Pr%C3%A9sentation-FR.pdf 

Porteur du projet  : MTE 2019-2023

InDiD est l’un des 13 projets français sur 148 projets européens retenus par la Commission européennedans le cadre du dernier appel à projets du Mécanisme pour l’Interconnexion en Europe (MIE). Il s’inscrit dans le cadre de la plateforme européenne C-ROADS et regroupe 24 partenaires français autour du Ministère de la Transition Ecologique et Solidaire qui coordonne le projet. Il fait suite aux projets de Systèmes de Transports Intelligents Coopératifs SCOOP@F,C-ROADSet InterCor.

InDiD vise à poursuivre le déploiement de Systèmes de Transport Intelligents Coopératifs (C-ITS) sur de nouveaux sites d’expérimentation routiers afin d’étendre la couverture des services offerts par l’infrastructure.

 

Zone d'experimentation à Haut Niveau de Service pour la mobilité automatisée et connectée

Le 16 octobre 2020, le Conseil régional de Nouvelle Aquitaine annonçait apporter son soutien financier au projet de création d’une Zone d’Expérimentation à Haut Niveau de Service (ZEHNS) pour les véhicules communicants, coopératifs et automatisés. La zone d’expérimentation sera développée sur l’A63 entre Saugnac-et-Muret et Labouheyre. Celle-ci vise à mettre en place un terrain d’expérimentation sur autoroute, en conditions d’exploitation réelles et dans le cadre technique européen C-Roads/C-Mobile, afin de comprendre et de quantifier les impacts de ces nouvelles mobilités.

Le projet, porté par NeoGLS, entreprise spécialisée dans les systèmes de transports intelligents coopératifs, associe Atlandes, société concessionnaire de l’A63 dans les landes, GEOSAT, entreprise spécialisée en ingénierie du territoire et l’Université Gustave Eiffel. D’un coût global de 1,5 M€, financé à 50% par la Région Nouvelle Aquitaine, le projet s’inscrit dans la dynamique de recherche et d'innovation européenne, en soutien des mobilités nouvelles et de leur prédéploiement. Il répond aux enjeux stratégiques de la Région Nouvelle-Aquitaine, en matière de mobilités innovantes et durables. Très investie sur ces thématiques, la Région accueillait en 2015 et dans ce cadre, le congrès mondial sur les Systèmes de Transports Intelligents à Bordeaux « ITS World Congress ». Elle a par ailleurs lancé le LUNA (Laboratoire des Usages en Nouvelle Aquitaine) dont la ZEHNS constitue le fer de lance et soutient ERENA .

Le projet de création de la ZEHNS prévoit la mise en place d’équipements pour la connectivité, la réalisation d’une cartographie haute définition du site d’expérimentation, le développement de dispositifs d’analyse et de suivi du trafic, la définition du cadre méthodologique et organisationnel et des outils et méthodologies pour l’évaluation.

La première phase du projet permettra de valider la faisabilité technique et économique d’une zone spatialement plus étendue et plus complète en termes de cas d’usage, dédiée à l’évaluation d’équipements, de technologies et de services à la base des mobilités de demain en Nouvelle Aquitaine. Elle préfigure également une structure de pilotage.

Constituant un véritable outil de recherche et d’innovation pour la mobilité plus connectée et autonome de demain, la ZEHNS permettra d’offrir aux entités souhaitant conduire des expérimentations sur la mobilité connectée, coopérative et automatisée (constructeurs de véhicules autonomes, académiques, tiers…) des environnements à haut niveau de service (connecté / coopératif, cartographié avec une haute définition, amers radio…) et des méthodologies d'évaluation. Elle les accompagnera dans la mise en œuvre d‘expérimentations et facilitera le développement de nouveaux cas d’usages à la demande.

Lien vers vidéo de presentation de la ZEHNS : https://www.youtube.com/watch?v=Bu8RtXbfY9A